A la lecture de l’interview de Monsieur FOURNIER, tête de liste UMP – Nouveau Centre « Nîmes en Tête », dans le Midi-Libre du jeudi 28 février 2008 et concernant la « mise en garde » qu’il aurait adressée à Messieurs Lachaud et Proust sur les risques de « déstabilisation » de l’équipe et de retraits de délégation qui en seraient le corollaire, le Nouveau Centre tient à rappeler un certain nombre de principes qui ont garanti jusqu’à ce jour la cohésion de la Majorité Présidentielle.
Un premier principe, c’est celui du respect. Respect de ses partenaires et de ses colistiers. L’union signée pour les municipales par nos deux mouvements, au plus haut niveau de ceux-ci, est librement consentie. Elle n’autorise donc aucun excès d’autoritarisme que pourrait être tenté d’exercer celui qui aura effectivement le pouvoir, en l’occurrence, le Maire. C’est une équipe qui fait campagne, et non seulement un homme. C’est une Majorité Municipale qui est élue et non seulement un Maire.
Deuxième principe, c’est celui de la liberté. L’union de nos deux familles politiques, comme d’ailleurs le principe d’ouverture, répond à un impératif : celui de pouvoir exprimer, au sein d’une équipe qui veut travailler ensemble pour le bien commun, ses différentes sensibilités et toutes ses convictions. La solidarité ne peut et ne doit pas servir à Nîmes, comme ailleurs, d’excuse à de possibles incompétences ou manquements quelles qu’en soient les origines.
C’est pourquoi la « mise en garde » de Jean-Paul FOURNIER à Yvan LACHAUD, Président Départemental du Nouveau Centre, et incontournable partenaire de l’union de la droite et du centre, ne peut que choquer tous les électeurs du Député et tous les adhérents et sympathisants de notre mouvement.
L’ayant très brillamment réélu l’an dernier ils lui font entièrement confiance dans l’exercice de son mandat parlementaire mais aussi dans celui de délégué aux Finances de la Ville pour lequel ses compétences sont également unanimement reconnues.
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