vendredi 19 octobre 2007

Compte-Rendu du débat sur la réforme des Institutions

Vendredi 19 octobre, au Restaurant du Cheval Blanc, la Fédération Nouveau Centre du Gard organisait son premier dîner-débat sur le thème de la réforme des institutions.

Dans une salle archi-comble, l'animatrice du débat, Annabelle BRUNET, entourée d'Yvan LACHAUD, Député du Gard, et de Pierre BECQUE, Conseiller Régional, a su trouver les mots simples et justes pour faire l'état des lieux de la France politique et institutionnelle d'aujourd'hui et permettre aux nombreuses questions et contributions des convives de s'exprimer avec ferveur et conviction.

Statut de l'élu et cumul des mandats, rôle et pouvoir du Parlement, décentralisation, autant de thèmes abordés qui ont trouvé leur synthèse dans la nécessité, pour le Nouveau Centre, d'exprimer avec force au Parlement, le message centriste.

Un message visant à promouvoir la responsabilité des gouvernants, vis à vis d'un parlement qui contrôle et représente le citoyen au plus près de ses aspirations: un message qui replace ce dernier au coeur de la démocratie.

jeudi 11 octobre 2007

Dîner Débat sur la Réforme des Institutions

La Fédération Nouveau Centre du Gard organise un Dîner-Débat sur
LA REFORME DES INSTITUTIONS
en présence d'Yvan LACHAUD,
Député du Gard
et animé par Annabelle BRUNET,
Déléguée Départementale de la Fédération des Pyrénées Orientale
Juriste spécialisée en Droit Public
Celui-ci aura lieu le Vendredi 19 Octobre 2007 à 20heures
Au Restaurant "Le Cheval Blanc" - Place des Arènes à Nîmes
Participation 25€/pers (Entrée, Plat, Dessert, Café et Vins)
Réservation au 04 66 02 11 50 ou par mail: lenouveaucentre-gard@orange.fr

Bienvenue sur le Blog du Nouveau Centre du Gard

Le Nouveau Centre se développe et, dans le Gard, autour du Député Yvan LACHAUD, la fédération départementale se structure.

Notre mouvement est un mouvement d'idées construit autour des valeurs sociales, libérales, humanistes et européennes qui ont toujours animé les centristes. Ce sont ces valeurs que le Nouveau Centre entend porter dans le paysage politique français, au sein de la Majorité Présidentielle, qui, à l'heure ou celle-ci s'ouvre à gauche, doit également bénéficier du soutien de la famille centriste.

Notre volonté est de sortir de la critique systématique pour faire du NC une force de proposition constructrice.

Les Journées Parlementaires en ont été une première illustration de notre capacité à innover et à poser les bases d'une réflexion engagée sur la réforme des institutions, sur l'environnement, ou sur l'économie dans notre pays.

C'est aujourd'hui à l'échelon local que nous nous devons d'avoir cette réflexion, car les centristes ont toujours tenu à être un lien essentiel entre les français et leur représentation nationale.
Les députés du Nouveau Centre, dont Yvan LACHAUD, ré-élu, au mois de juin 2007, avec près de 57% des voix, en a toujours fait une priorité:
Une voix libre, dans la Majorité, qui veut que la France et le gouvernement réussisse les réformes qu'attendent les français, et qui veille à ce que ces derniers y soit étroitement associés...

Ce blog, en attendant prochainement le site du NC-Gard, sera un lien entre nous pour nous donner les moyens de cette étroite association...

Alors bienvenue au Nouveau Centre, pour faire gagner la France, la Région Languedoc-Roussillon et le Gard...

Convention Départementale


La Fédération du Gard se constituera officiellement le Vendredi 16 novembre 2007 à l'occasion de la tenue de sa Convention Départementale.

Celle-ci aura pour objet de réunir l'ensemble des adhérents du Nouveau Centre du Gard pour élire, d'une part, leur Président Départemental, et d'autre part, son instance représentative, le Conseil Départemental.
Chaque adhérent recevra très prochainement par courrier sa convocation et le programme complet de cette après-midi.


dimanche 7 octobre 2007

Thierry PROCIDA, Président du Groupe Nouveau Centre de la Ville de Nîmes

Le Nouveau Centre a été créé par ceux qui, à l’UDF, ont voulu apporter leur soutien à la Majorité Présidentielle pour y représenter le centre, y être force de proposition et participer à la réforme de notre pays.

Depuis le mois de juin donc, ce nouveau parti, présidé par le Ministre de la Défense Hervé Morin, s’est structuré, sur le plan national d’abord avec son groupe parlementaire, mais aussi à présent sur le plan local, avec des instances départementales, et depuis, le lundi 1er octobre 2007, un groupe Municipal, composé de 7 des 10 élus du Groupe UDF.

En l’occurrence, Yvan LACHAUD, Premier Adjoint au Maire, Michel ROQUE, Adjoint au Maire, Bernadette CHARPENTIER, Martine BRAMLY, Michel PERIER et Jean-Louis VERRIER, Conseillers Municipaux, et enfin Thierry PROCIDA, ce dernier ayant été élu à l’unanimité Président de ce groupe.

Thierry PROCIDA, agé de 38 ans, est Chef d'Entreprise et Adjoint au Maire de Nîmes en charge du Contrat de Ville depuis 2001. Il est également Président délégué du Conseil de Quartier de Garrigues Nord.

Cette création, conforme aux accords nationaux entre l’UMP et le Nouveau Centre, est également un signe fort du renforcement de la Majorité Municipale.

samedi 6 octobre 2007

Bruno DORTHE, Coordinateur départemental des élus locaux

Bruno DORTHE, 39 ans, assureur, et Adjoint au Maire de Rodilhan, a été nommé par Hervé MORIN, Coordinateur départemental des élus locaux. La fédération des élus locaux du Nouveau Centre se développe rapidement et au regard de l'association de ces derniers aux journées parlementaires du parti, il ne fait guère de doute que les centristes comptent bien retrouver l'enracinement local qui a toujours été le leur.

vendredi 5 octobre 2007

Julien DEVEZE, Délégué Départemental provisoire dans le Gard

Nommé à la mi-septembre par Hervé MORIN, délégué départemental provisoire du Nouveau Centre dans le Gard, Julien DEVEZE a pour mission de mettre sur pied le parti néo-centriste dans les plus brefs délais.


Ce jeune nîmois de 30 ans, diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques d'Aix-en-Provence, travaille depuis plus de 6 ans aux côtés d'Yvan LACHAUD. Ce dernier en a d'ailleurs fait son Directeur de Campagne lors des élections législatives de juin 2007.


Une mission qui, à n'en pas douter, l'aura bien préparé à ce qui l'attend aujourd'hui: structurer et animer le Nouveau Centre dans le Département. Telle était la feuille de route qui lui a été remise lors de la réunion à Paris des Délégués Départementaux du Nouveau Centre par Rudy Salles, Délégué National en charge des Fédérations et Vice-Président de l'Assemblée Nationale.


Au delà de la Convention Départementale pour la fin de l'année, ce sont deux débats départementaux sur la réforme des Institutions et sur le Small Business Act qui devrait être prochainement organisés.

jeudi 4 octobre 2007

Vers un régime présidentiel à la Française

A l’occasion des travaux de la journée parlementaire du Nouveau Centre, Jean-Louis BOURLANGES, Député européen, animait une table ronde aux côtés de Pierre FAUCHON, Sénateur du Loir et Cher, Jean-Christophe LAGARDE, Député-Maire de Drancy, et de Bertrand MATHIEU, Professeur de Droit, sur les évolutions nécessaires de notre système institutionnel.

La question aujourd’hui posée, et à laquelle s’essaie à répondre le Comité Balladur, est celle de l’équilibre des pouvoirs. La situation actuelle pouvant être qualifiée selon Jean-Louis BOURLANGES comme « hypocrite et injustifiable » au regard de la prééminence absolue de l’exécutif sur le pouvoir législatif.

Cette prééminence est principalement due à deux faits : le premier, celui du pouvoir de dissolution résume et termine à lui seul, l’ensemble des procédures coercitives du gouvernement à l’égard du Parlement (49.3 – Vote bloqué – ordonnances –etc…) ; le second, étant le quinquennat qui a provoqué la coïncidence temporelle entre élection présidentielle et législative.

En réalité, traumatisés par l’instabilité gouvernementale de la IVème République, les pères de la Vème ont à la fois, considérablement réduit, d’un point de vue purement juridique les pouvoirs du parlement, tout en assurant d’un point de vue politique l’émergence de majorités écrasantes avec le scrutin majoritaire : dès lors le Parlement ne représente plus les français dans leur diversité politique.

Il nous faut aujourd’hui sortir de l’hypocrisie en admettant que la Vème République est devenu un régime présidentiel, et en tirant toutes les conséquences d’un point de vue de la séparation des pouvoirs (Limitation du droit dissolution, Limitation de la responsabilité politique du gouvernement devant le parlement), et parallèlement, en assurant à nouveau au Parlement sa fonction de représentation par son élection au scrutin proportionnel.

Il n’y aura dans ces conditions plus risque d’instabilité, mais simplement, un jeu institutionnel qui imposera des négociations entre les pouvoirs. Des lois moins nombreuses, mais mieux pensées et mieux acceptées par l’ensemble de la nation, voilà ce qui ressortira d’une véritable Démocratie de Négociation. Cela nous changera du pouvoir que confère à la rue et la protestation la Démocratie de Confrontation dans laquelle nous baignons depuis trop longtemps.

Contribution du Nouveau Centre au Grenelle de l'Environnement

Le Groupe Nouveau Centre se réjouit du débat que nous avons, aujourd’hui, sur le Grenelle de l’Environnement – engagement pris par Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle.

La volonté du Président de la République n’était pas de faire de ce Grenelle de l’environnement un énième colloque pour constater l'urgence écologique et conclure qu'il faut agir ; mais bien de proposer des mesures concrètes. Le défi de l’environnement est une préoccupation extrêmement lourde – pour laquelle nous nous devons d’être créatifs et inventifs. Il nous faut imaginer une nouvelle politique afin d’assurer l’avenir pour les générations futures.

1. Nous tenons cependant à faire quelques remarques, notamment sur la méthode.
Le « Grenelle » est dans sa définition historique la résolution, dans l’urgence, de graves problèmes sociaux. Nous sommes en l’occurrence dans un cas tout à fait différent. Si les problèmes environnementaux sont majeurs, ils ne doivent cependant pas être traités dans une vision à « court terme ». Les réponses, solutions et mesures que nous devons apporter commandent du temps et une planification dans la durée. Oui, le défi de l’environnement est un impératif qui exige une action de long terme (par opposition au court terme politique). Or les délais impartis aux groupes de travail pour la remise de leurs premières conclusions ont été quelques peu précipités et n’ont pas permis – à notre avis – un travail optimal.

Collectivités territoriales, syndicats, entreprises, associations, se sont tous réunis au sein de ces groupes de travail. Beaucoup de choses ont été dites, beaucoup de problèmes ont été soulevés, bon nombre de propositions ont émergé. Nous tenons à saluer le caractère innovant de votre démarche. Elle aboutit notamment à donner la place qu’elles méritent aux grandes associations mobilisées pour la défense de l’environnement. Ce Grenelle a déclenché, au sein de toute la société française (entreprises privées, associations, élus) un effort d’imagination et de propositions, que le Nouveau Centre tient à saluer.Cependant, contrairement au Grenelle de 1968 pour lequel les parties prenantes avaient une réelle légitimité ; là, pour la première fois, on a réuni autour de la table des acteurs qui – nous l’entendons bien – pèsent dans le débat, mais dont la légitimité et l’expertise sont de niveau très différents. La conséquence est la suivante : on se retrouve avec un état des lieux de toutes les opinions existantes ; un catalogue extrêmement large avec tout ce que cela peut comporter de confus. Et pour lequel nous n’avons pas eu les éclairages scientifiques nous permettant d’arbitrer.

Chaque partie prenante a eu, au sein de ces groupes une égalité de parole. Les législations existantes au niveau national ou européen n’ont pas toujours été prises en compte ; les nombreux rapports issus des missions d’information parlementaires ont été très peu utilisés ; et l’expertise scientifique a été véritablement marginalisée.

Monsieur le Ministre d’Etat, vous disposez maintenant de cet inventaire des opinions existantes. Il vous reste à choisir, à décider, à trier. Et nous - députés du Nouveau centre - nous pensons que, pour réussir cette deuxième phase, vous avez besoin d’une double boussole : celle de la légitimité démocratique et celle de l’expertise scientifique.

a) Celle de la légitimité démocratique tout d’abord. Le Parlement doit être saisi de ce dossier et prendre le relais sur ce sujet fondamental.
Une loi-cadre au Parlement à l’issue de toutes ces étapes avec des mesures concrètes et financées doit être présentée par le gouvernement. C’est une très bonne chose ! C’est même indispensable pour engager une action cohérente et de long terme pour l’environnement.
Et, comme le dirait notre collègue Charles de Courson : combien çà coûte ? Cette action de long terme suppose que l’on parle clairement la question du coût et du financement de ce futur programme. Toute réforme ambitieuse suppose des moyens conséquents. Le Parlement attend que vous passiez à la planification de votre action avec un contenu, un chiffrage et un calendrier.

b) Deuxième boussole : L’expertise scientifique.
L’expertise scientifique n’a pas eu, dans ce processus, la place qu’elle mérite. Cela est bien dommage ! Car l’écologie, c’est d’abord une science. Ne nous privons pas d’une évaluation scientifique pluridisciplinaire et indépendante. Nous constatons la méfiance d’une partie des acteurs du secteur de l’environnement et l’opinion publique. Cette méfiance n’est pas là par hasard : les scientifiques doivent également faire des efforts. Trop souvent l’expertise a été monopolisée par une seule discipline et elle a été trop souvent sous l’influence des intérêts économiques. Il est donc urgent de recourir à une expertise pluridisciplinaire et indépendante et de la mettre au cœur de des mécanismes d’arbitrages. C’est certainement là, la clé des enjeux auxquels nous devons répondre.

Au Groupe Nouveau Centre, nous entendons veiller à ce que ce Grenelle de l’Environnement ne soit pas qu’un outil de communication ! Il faudra dépasser le stade de l’annonce médiatique et trancher sur les mesures les plus efficaces. On a parfois trop eu tendance à éluder les vrais problèmes en se fixant des objectifs à long terme. Nous attendons donc, Monsieur le Ministre d’Etat, que ces grands objectifs soient déclinés en propositions concrètes, efficaces et éclairées, susceptibles d’introduire une vraie rupture avec les politiques actuelles qui ont jusqu’à présent, il faut le reconnaître, manqué d’ambition.Ce Grenelle de l’environnement ne doit pas se résumer à quelques mesures de façade. Il doit être un véritable projet d’avenir.

2. Pour finir quelques commentaires sur un certain nombre de propositions issues des groupes de travail pour illustrer les difficultés métrologiques que nous venons de souligner.

a) Fédérons nos propositions autour d’une stratégie industrielle, riche en emplois :
La plupart des entreprises du secteur « environnement » sont étrangères. Nous avons un million d’emplois d’écart dans le domaine de l’environnement par rapport à l’Allemagne : il y a là un grand retard à rattraper !

b) Ne recourrons pas aux objectifs de long terme, pour lesquels nous ne maîtrisons pas la quantification.
Par exemple : la proposition visant à porter le Fret non routier de 14% à 25% est un objectif ambitieux. Mais à quoi correspond cet objectif ? Comment pourrons-nous en quantifier les résultats ? Sur ce point le Groupe Nouveau Centre fait une proposition : examinons au Parlement, chaque année, un projet de loi environnemental, comme nous le faisons pour le Projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Nous aurions ainsi, tous les ans, un débat sur les priorités à mettre en œuvre et des résultats précis sur les efforts accomplis. Il s’agirait là d’un outil concret permettant de répondre au défi de l’environnement par une action de long terme, planifiée et financée. Tant que nous ne serons pas parvenus à articuler le court terme opérationnel et les objectifs de long terme issus notamment des directives européennes, du protocole de Kyoto, l’ensemble de la démarche manquera de crédibilité.

c) Fondons notre soutien à certaines idées populaires dans l’opinion publique
L’exemple du BIO et de la restauration collective. Si l’agriculture biologique mérite notre soutien faut-il pour autant imposer le Bio au sein des cantines ? Il y a là une rupture intellectuelle en matière d’objectif. Ne pilotons pas cette mesure sous l’angle environnemental ! C’est de la santé des Français dont il s’agit. C’est donc en fonction de l’apport nutritionnel et des qualités gustatives des aliments qu’il convient de prendre les décisions et sous cet angle l’objectif de 20% de produits BIO en restauration collective semble bien fragile.Même chose sur les pesticides : nous sommes tout à fait favorables à la suppression en deux ans des molécules les plus dangereuses car le danger a été établi à ce niveau. En, revanche, nous exprimons une forte réserve sur l’objectif de réduction de 50% en 10 ans sans avoir au préalable établi le risque et les conséquences en termes de production et de prix sur l’agriculture française.

d) Résolvons les conflits les plus durs par le recours systématique à l’expertise scientifique :
Le cas des OGM : nous sommes là dans le cas typique où le clivage est total d’une part entre les agriculteurs BIO et les associations environnementales, et d’autre part, le reste du monde agricole, les chercheurs et l’industrie phytosanitaire.Une chose est sûre : c’est un sujet duquel on ne sortira pas sans avoir recours à l’expertise scientifique. C’est pourquoi le Nouveau Centre soutient la création d’une Haute autorité des biotechnologies – elle devra apporter des éléments d’expertise nous permettant de trancher cette question.Il en est de même sur la question des déchets ultimes (incinération enfouissement, méthanisation) : là encore, seule l’expertise scientifique pourra nous éclairer utilement.

Pour conclure, nous considérons que la première partie de cet enjeu est réussie, grâce à un réel esprit fédérateur de la part du Ministre. Il reste cependant à concrétiser cette concertation par des mesures concrètes et efficaces. Nous soutenons la volonté du gouvernement de faire de l’écologie une priorité nationale, et nous souhaitons apporter notre contribution à votre oeuvre.