vendredi 12 décembre 2008
Réforme de l'audiovisuel public: une majorité de militants y sont favorables...
A l'occasion de l'examen du Projet de loi sur la réforme du service public de la télévision, les militants du NC Gard se sont réunis autour d'une bonne table préparée par notre ami Xavier GAUTRUCHE, Secrétaire Départemental Adjoint, pour faire le point sur les arguments des différentes parties sur la question.
Julien DEVEZE, délégué départemental et Alain-Louis FABRE, Secrétaire Départemental ont présenté brièvement les enjeux de cette réforme.
Premier point polémique, le risque de mainmise de l'Etat sur les chaînes publiques à travers la nomination du Président de France Télévision par le Président de la République: ce point là a été unanimement reconnu comme relevant du "procès d'intention", et la fin d'une hypocrisie.
Deuxième point, la qualité des programmes du service public. Une grande majorité des militants présents a estimé que "sortir la télé publique de la logique commerciale" serait un réel bienfait pour la qualité des programmes. Elle permettrait notamment à des émissions de qualité d'avoir plus de temps pour s'installer dans les habitudes des téléspectateurs.
Argument fort en faveur de cette réforme, l'avancement des horaires des programmes ou l'utilisation des temps de publicité sur les autres chaines (notamment entre 20h30 et 21h) pour diffuser des programmes de sensibilisation sur des thèmes importants, comme par exemple le don d'organe.
Enfin, le point plus problématique, celui relevant du financement. Taxes sur les chaînes privées et sur les fournisseurs d'accès internet ou de téléphone mobile, augmentation de la redevance... On a pu noter chez les participants, une certaine réserve par rapport à la taxe sur internet et le téléphone portable qui sont aujourd'hui un poste de dépense important pour beaucoup de français. L'augmentation qui pourrait s'en suivre toucherait ainsi directement le pouvoir d'achat. La Taxe sur les recettes publicitaires des chaînes privées est par contre bien perçue, et, plus étonnant, l'augmentation éventuelle de la redevance ne semble pas susciter d'opposition très tranchée.
L'hypothèse émise notamment par Jean DIONIS du SEJOUR, selon laquelle on pourrait remettre cette réforme à 2012, en raison du contexte de crise actuelle a également connu un écho favorable.
Toutefois, à la question, si vous étiez député, voteriez vous le projet de loi sur la réforme de l'audiovisuel public: les militants ont répondu à 80% "OUI" et 20% contre.
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